Les chiroptérologues du GMB réalisent depuis 2013 des inventaires et suivis de chauves-souris à partir d’enregistrement autonomes (ou passifs) des ultrasons. Grace à la standardisation des relevés et l’archivage des résultats nous disposons aujourd’hui d’une collection de plusieurs millions de séquences attribuées à des espèces ou groupes d’espèces (selon les types acoustiques) et reliées à des paramètres stationnels et temporels, météorologiques, ou de réglages matériels.
L’analyse de ces informations précieuses nous permet d’étudier les déterminants de l’activité ou d’établir des niveaux de référence pour comparer les sites entre-eux.
Des travaux, publiés dernièrement dans la revue Symbioses (voir ici), nous ont par exemple permis de découvrir pourquoi la Barbastelle affectionne tant la Bretagne (et il semble bien que la tolérance aux conditions météo médiocres y soit pour beaucoup !).
Ce même article présente également la méthode de construction d’un référentiel breton de l’activité des chauves-souris, qui nous a permis de construire l’utilitaire « Profil d’activité chiroptérologique – référentiel breton – v2 » que nous mettons à disposition de tous.
Cet outil permettra aux naturalistes, gestionnaires d’espaces naturels, techniciens de collectivités, de bureaux d’études ou de services instructeurs… de pouvoir apprécier les résultats d’enregistrements passifs de chauves-souris de manière objective par comparaison avec des niveaux de référence régionaux robustes.