Année après année, la probabilité qu’un loup soit détecté en Bretagne devient plus importante. La récente observation en Vendée, validée par l’Office Français de la Biodiversité, le souligne singulièrement : il n’est déjà plus bien loin. Alors c’est pour quand ? Les naturalistes qui s’intéressent à la question restent prudents. Mais ils s’attendent à ce qu’un loup soit détecté tôt ou tard dans notre région.
Or, on sait l’espèce susceptible d’être mal accueillie par une partie du monde agricole et qu’elle peut être l’objet de peurs reposant sur des représentations fantasmatiques. C’est pourquoi les naturalistes du Groupe Mammalogique Breton et de Bretagne Vivante-SEPNB se sont groupés pour œuvrer à l’établissement des conditions d’une cohabitation positivement vécue. Et c’est afin de fournir à l’ensemble de la population bretonne une information débarrassée des aprioris qu’ils ont créé le Groupe Loup Bretagne. Ce groupe de travail que d’autres associations rejoindront publie ce jour son site Internet, Le loup en Bretagne, destiné à diffuser cette information dans la population bretonne.
L’opinion publique est très largement favorable à la prise en compte de la nature par les responsables politiques. Et cela concerne aussi bien les grands prédateurs que les autres espèces animales. Les sondages le démontrent régulièrement.
Cependant, la politique conduite par l’État vis-à-vis du loup est fortement conditionnée par la puissance des lobbys de l’élevage ovin. Il est d’ailleurs observable que le loup représente une contrainte pour les éleveurs. La responsabilité de l’État vis-à-vis de cette espèce est donc de promouvoir les méthodes et dispositifs permettant réduire la prédation exercée sur les troupeaux.
Pour en savoir plus sur le loup, pour développer votre connaissance de sa progression spatiale, pour être informé de son arrivée en Bretagne dès qu’il y parviendra, rendez-vous sur