Agenda
Enquête Muscardin 2023
Afin de suivre l’évolution des populations de Muscardin, le Groupe Mammalogique Breton met en place un protocole de contrôle des zones de présence. Ainsi, il est proposé de repasser sur les cadrans 5×5 km où l’espèce n’a pas été observée depuis 5 ans. Cette année, 100 cadrans sont à contrôler.
Protocole
L’identification de la présence du Muscardin se fait par la recherche de noisettes ou de noyaux de merise rongés. Les indices sont à référencer et à conserver. Les données seront à saisir en ligne.
Pour participer
1. Identifiez à l’aide de la carte ici, les cadrans que vous souhaitez prospecter.
2. Transmettez la liste des cadrans à josselin.boireau(a)gmb.bzh en indiquant si vous voulez recevoir les cartes de prospection en pdf ou en format papier (dans ce cas, indiquez votre adresse postale).
3. Vous recevrez des cartes de prospection au format A3.
4. Les gros producteurs de données recevront un mot de passe pour saisir leurs observations dans la base du GMB et un tutoriel pour l’usage de cette dernière – pas de panique, c’est assez simple -.
Exemple de carte de prospection
5. Le plus simple est de visiter les points historiques, mais ce n’est pas une obligation. Une recherche active doit être réalisée pendant au moins 20 minutes dans un milieu favorables (lisière ou haie, avec beaux noisetiers ou merisiers ). Si la prospection n’est pas positive, il faut poursuivre la recherche avec le même protocole dans un nouveau site du cadran.
6. Les indices sont à référencer et à conserver.
7. Les données positives, mais aussi les points avec une absence de données, sont à transmettre au GMB ou à saisir en ligne ou depuis une application.
Documents
Guide d’identification des indices de présence du Muscardin
Carte de répartition du Muscardin mise à jour toutes les 12 heures
Contact : josselin.boireau(a)gmb.bzh
Sur la piste de la Loutre… près de chez vous ! – Enquête 2023
Depuis 2020, le Groupe Mammalogique Breton a mis en place une veille sur les zones de présence permanente de la Loutre d’Europe. Ces zones, des carrés 5×5 km, sont définies comme “à prospecter” si aucune observation de l’espèce n’a été signalée depuis 4 ans. Comme cela a été noté dans le bilan 2022, ce sont 144 mailles qui ont été prospectées en 2022.
Pour 2023, nous vous proposons à nouveau de contribuer à cette enquête. D’autant que cette année, raison des deux années de Covid, cette carte laisse apparaître de nombreuses mailles sans données. Il y a donc de fortes probabilités qu’une maille orpheline soit près de chez vous ! N’hésitez pas à nous contacter (meggane.ramos@gmb.bzh) pour obtenir des cartes dans votre secteur.
Figure 1 : Carte des carrés à prospecter en 2023
Rappel
Depuis la création de l’association, bénévoles et salariés parcourent les ruisseaux à la recherche d’indices de présence de la Loutre d’Europe afin d’affiner toujours plus les connaissances sur sa répartition. Ces dernières années, les prospections se sont souvent concentrées au niveau des fronts de recolonisation permettant de suivre la progression de l’espèce à l’échelle régionale. (carte ci-dessous) Néanmoins, cela conduit parfois à une sous-prospection de certains secteurs où la présence de la Loutre est pourtant considérée comme “permanente”. Ainsi, comme le montre la carte ci-dessus, de nombreux carrés restent sans données de l’espèce depuis plusieurs années. Un suivi dans l’ensemble du territoire reste primordial pour surveiller l’évolution des populations et notamment, un éventuel déclin.
C’est dans ce cadre que nous avons mis en place cette veille et que nous vous proposons de rechercher la Loutre dans ces mailles “orphelines”. Il y a certainement quelques carrés près de chez vous où l’espèce n’a plus été notée depuis quelques années. Une épreinte, une empreinte constituent autant de précieux indices permettant de confirmer la présence du mustélidé. Vous pouvez nous signaler vos observations à cette adresse : meggane.ramos@gmb.bzh. Il en va de même si vous souhaitiez davantage d’informations. Vous pouvez, si vous le souhaitez, utiliser le protocole “standard”.
En complément :
Bilan de trois décennies de suivi de la recolonisation de la Bretagne par la Loutre d’Europe
Atlas des mammifères bretons – la Loutre d’Europe
Indices de présence de la Loutre d’Europe:
Non aux périodes complémentaires de vénerie sous terre du Blaireau
Comme tous les ans, les préfectures proposent des périodes complémentaires pour le déterrage du blaireau. Le GMB conteste ces demandes et juge que ces périodes complémentaires de vénerie sous terre du Blaireau sont totalement injustifiées et illégales. En effet, elles sont susceptibles de porter atteinte à la survie des blaireautins qui ne sont pas tous émancipés le 15 mai. Cette demande de période complémentaire s’appuie en partie sur l’apparente bonne santé des populations qui restent à démontrer par un travail à long terme.
Une demande injustifiée
Les quelques dégâts associés à cette espèce (jamais détaillés en CDCFS ou ayant bénéficiés de vérifications de terrain par les services de l’Etat) ne permettent pas de justifier en l’état la nécessité d’une telle période complémentaire. A noter que le coût de ces dégâts reste marginal au regard de ceux générés par les chevreuils ou sangliers. Et si des dégâts, toujours très localisés, pouvaient survenir, il serait toujours possible de trouver des solutions de cohabitation ou d’éloignement, à l’instar de ce qui se pratique en Alsace ou à l’étranger.
Une pratique délétère
Enfin, d’une manière générale, le GMB est opposé au déterrage car c’est une pratique à l’origine d’une importante souffrance de l’animal que notre société ne peut plus accepter et qui nuit aux blaireaux mais aussi à toute une biocénose associée à l’écosystème de la blaireautière. Bien d’autres animaux, notamment des mammifères, peuvent y cohabiter, de manière plus ou moins fréquente (citons le Lapin de Garenne, le Renard ou encore certaines espèces protégées de chauves-souris comme le Petit rhinolophe).
Pour des raisons légales, techniques, argumentaires, éthiques et écologiques, le GMB demande donc qu’aucune période complémentaire de vénerie sous terre du Blaireau ne soit autorisée en Bretagne.
Nous invitons les citoyens à répondre d’une manière négative aux consultations publiques en s’appuyant sur les argumentaires du GMB et d’AVES :
Finistère jusqu’au 5 mai 2023
Ille-et-Vilaine jusqu’au 2 mai 2023
Morbihan jusqu’au 19 mai 2023
Loire-Atlantique jusqu’au 30 avril 2023
Sentinelles de la Haie
Le GMB s’associe à une initiative proposée par France Nature Environnent – Bretagne liée à la conservation du Bocage.
Du 16 mars au 15 juin, mobilisons-nous pour les haies avec Sentinelle de la Nature.
L’objectif est de faire un état des lieux de notre réseau de haies et de signalez des atteintes au bocage : arasement ou mauvais entretien d’une haie, annexion d’un chemin rural, destruction d’un talus… Il est également possible mettre en avant des initiatives favorables aux haies : plantation, mesure de gestion ou valorisation…
Pour cela, rejoignez les Sentinelles de la Haie sur le site internet ou l’application Sentinelles de la Nature
Envoyez vos observations
Toutes les observations de mammifères sont précieuses, même pour les espèces les plus communes. Tout le monde peut envoyer en ligne ses données. Les naturalistes qui le souhaitent peuvent aller plus loin et mener des suivis avec protocoles (). Chaque année, la synthèse des observations est présentée lors de la Journée des Mammifères sauvages de Bretagne.
Envoyez vos observations Les protocoles La journée des mammifèresLes dernières actualités / Voir toutes les actualités
Enquête Muscardin 2023
Afin de suivre l’évolution des populations de Muscardin, le Groupe Mammalogique Breton met en place un protocole de contrôle des zones de présence. Ainsi, il est proposé de repasser sur les cadrans 5×5 km où l’espèce n’a pas été observée depuis 5 ans. Cette année, 100 cadrans sont à contrôler.
Protocole
L’identification de la présence du Muscardin se fait par la recherche de noisettes ou de noyaux de merise rongés. Les indices sont à référencer et à conserver. Les données seront à saisir en ligne.
Pour participer
1. Identifiez à l’aide de la carte ici, les cadrans que vous souhaitez prospecter.
2. Transmettez la liste des cadrans à josselin.boireau(a)gmb.bzh en indiquant si vous voulez recevoir les cartes de prospection en pdf ou en format papier (dans ce cas, indiquez votre adresse postale).
3. Vous recevrez des cartes de prospection au format A3.
4. Les gros producteurs de données recevront un mot de passe pour saisir leurs observations dans la base du GMB et un tutoriel pour l’usage de cette dernière – pas de panique, c’est assez simple -.
Exemple de carte de prospection
5. Le plus simple est de visiter les points historiques, mais ce n’est pas une obligation. Une recherche active doit être réalisée pendant au moins 20 minutes dans un milieu favorables (lisière ou haie, avec beaux noisetiers ou merisiers ). Si la prospection n’est pas positive, il faut poursuivre la recherche avec le même protocole dans un nouveau site du cadran.
6. Les indices sont à référencer et à conserver.
7. Les données positives, mais aussi les points avec une absence de données, sont à transmettre au GMB ou à saisir en ligne ou depuis une application.
Documents
Guide d’identification des indices de présence du Muscardin
Carte de répartition du Muscardin mise à jour toutes les 12 heures
Contact : josselin.boireau(a)gmb.bzh
Sur la piste de la Loutre… près de chez vous ! – Enquête 2023
Depuis 2020, le Groupe Mammalogique Breton a mis en place une veille sur les zones de présence permanente de la Loutre d’Europe. Ces zones, des carrés 5×5 km, sont définies comme “à prospecter” si aucune observation de l’espèce n’a été signalée depuis 4 ans. Comme cela a été noté dans le bilan 2022, ce sont 144 mailles qui ont été prospectées en 2022.
Pour 2023, nous vous proposons à nouveau de contribuer à cette enquête. D’autant que cette année, raison des deux années de Covid, cette carte laisse apparaître de nombreuses mailles sans données. Il y a donc de fortes probabilités qu’une maille orpheline soit près de chez vous ! N’hésitez pas à nous contacter (meggane.ramos@gmb.bzh) pour obtenir des cartes dans votre secteur.
Figure 1 : Carte des carrés à prospecter en 2023
Rappel
Depuis la création de l’association, bénévoles et salariés parcourent les ruisseaux à la recherche d’indices de présence de la Loutre d’Europe afin d’affiner toujours plus les connaissances sur sa répartition. Ces dernières années, les prospections se sont souvent concentrées au niveau des fronts de recolonisation permettant de suivre la progression de l’espèce à l’échelle régionale. (carte ci-dessous) Néanmoins, cela conduit parfois à une sous-prospection de certains secteurs où la présence de la Loutre est pourtant considérée comme “permanente”. Ainsi, comme le montre la carte ci-dessus, de nombreux carrés restent sans données de l’espèce depuis plusieurs années. Un suivi dans l’ensemble du territoire reste primordial pour surveiller l’évolution des populations et notamment, un éventuel déclin.
C’est dans ce cadre que nous avons mis en place cette veille et que nous vous proposons de rechercher la Loutre dans ces mailles “orphelines”. Il y a certainement quelques carrés près de chez vous où l’espèce n’a plus été notée depuis quelques années. Une épreinte, une empreinte constituent autant de précieux indices permettant de confirmer la présence du mustélidé. Vous pouvez nous signaler vos observations à cette adresse : meggane.ramos@gmb.bzh. Il en va de même si vous souhaitiez davantage d’informations. Vous pouvez, si vous le souhaitez, utiliser le protocole “standard”.
En complément :
Bilan de trois décennies de suivi de la recolonisation de la Bretagne par la Loutre d’Europe
Atlas des mammifères bretons – la Loutre d’Europe
Indices de présence de la Loutre d’Europe:
Non aux périodes complémentaires de vénerie sous terre du Blaireau
Comme tous les ans, les préfectures proposent des périodes complémentaires pour le déterrage du blaireau. Le GMB conteste ces demandes et juge que ces périodes complémentaires de vénerie sous terre du Blaireau sont totalement injustifiées et illégales. En effet, elles sont susceptibles de porter atteinte à la survie des blaireautins qui ne sont pas tous émancipés le 15 mai. Cette demande de période complémentaire s’appuie en partie sur l’apparente bonne santé des populations qui restent à démontrer par un travail à long terme.
Une demande injustifiée
Les quelques dégâts associés à cette espèce (jamais détaillés en CDCFS ou ayant bénéficiés de vérifications de terrain par les services de l’Etat) ne permettent pas de justifier en l’état la nécessité d’une telle période complémentaire. A noter que le coût de ces dégâts reste marginal au regard de ceux générés par les chevreuils ou sangliers. Et si des dégâts, toujours très localisés, pouvaient survenir, il serait toujours possible de trouver des solutions de cohabitation ou d’éloignement, à l’instar de ce qui se pratique en Alsace ou à l’étranger.
Une pratique délétère
Enfin, d’une manière générale, le GMB est opposé au déterrage car c’est une pratique à l’origine d’une importante souffrance de l’animal que notre société ne peut plus accepter et qui nuit aux blaireaux mais aussi à toute une biocénose associée à l’écosystème de la blaireautière. Bien d’autres animaux, notamment des mammifères, peuvent y cohabiter, de manière plus ou moins fréquente (citons le Lapin de Garenne, le Renard ou encore certaines espèces protégées de chauves-souris comme le Petit rhinolophe).
Pour des raisons légales, techniques, argumentaires, éthiques et écologiques, le GMB demande donc qu’aucune période complémentaire de vénerie sous terre du Blaireau ne soit autorisée en Bretagne.
Nous invitons les citoyens à répondre d’une manière négative aux consultations publiques en s’appuyant sur les argumentaires du GMB et d’AVES :
Finistère jusqu’au 5 mai 2023
Ille-et-Vilaine jusqu’au 2 mai 2023
Morbihan jusqu’au 19 mai 2023
Loire-Atlantique jusqu’au 30 avril 2023
Sentinelles de la Haie
Le GMB s’associe à une initiative proposée par France Nature Environnent – Bretagne liée à la conservation du Bocage.
Du 16 mars au 15 juin, mobilisons-nous pour les haies avec Sentinelle de la Nature.
L’objectif est de faire un état des lieux de notre réseau de haies et de signalez des atteintes au bocage : arasement ou mauvais entretien d’une haie, annexion d’un chemin rural, destruction d’un talus… Il est également possible mettre en avant des initiatives favorables aux haies : plantation, mesure de gestion ou valorisation…
Pour cela, rejoignez les Sentinelles de la Haie sur le site internet ou l’application Sentinelles de la Nature
Le fonds pour les mammifères
Le GMB a mis en place un Fonds pour les Mammifères. L’argent collecté dans le cadre de ce fonds est consacré uniquement à l’acquisition ou à l’aménagement de gîtes pour les espèces, notamment pour les projets où nous ne pouvons pas recevoir d’argent public ou pour les actions urgentes.
Les actions déjà réaliséesLes dernières vidéos / Voir toutes les vidéos
Les 4 axes de travail du GMB
Connaitre
La connaissance de l’état des populations des mammifères et leurs mœurs est l’élément indispensable pour pouvoir mettre en place des mesures conservatoires.
Protéger
Pour la conservation des mammifères, le GMB développe en réseau de réserves et apporte son expertise dans les politiques d’aménagement du territoire.
Former
Les actions du GMB s’appuient sur un réseau de bénévoles qui bénéficie de formations gratuites régulières. D’autres opérations sont réalisées à destination des professionnels et étudiants.
Sensibiliser
Pour faire connaître les mammifères sauvages, le GMB crée différents outils de communications et propose régulièrement des événements.